Comportement « difficile » chez les enfants
childrens "challenging" behaviour
Ce livret a été écrit afin de vous aider à avoir plus confiance en vous-même lorsque vous faites face à certaines situations difficiles qui se présentent quand on élève des enfants; afin de vous apporter du soutien pour penser aux façons d’améliorer votre relation avec vos enfants; ainsi que pour vous donner des renseignements qui vous permettront de juger quand le comportement de vos enfants n’est pas acceptable d’après vous.
Il est important que les enfants ne se fassent pas de mal à eux-mêmes ou à quiconque à cause de leur comportement.
Comprenez les exigences pesant sur vous en tant que parent
Elever des enfants n’est facile pour personne la plupart du temps.
Le manque de temps et d’énergie, ou d’argent, peut souvent signifier un léger sentiment d’anxiété et de stress. Néanmoins ceci peut devenir beaucoup plus accablant lorsque le comportement de vos enfants devient difficile.
Lorsque ceci se produit votre vie de famille peut sembler s’ébranler et l’avenir de votre enfant peut paraître menacé.
Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous-même en tant que parent ceci peut être du à plusieurs raisons y compris le fait de ne pas avoir eu une bonne relation avec vos propres parents.
Tout ceci peut rendre plus difficile le fait de faire face auxproblèmes de vos enfants.
Comportement «difficile» chez les enfants
Les enfants mettent les règles à l’essai
A tout âge les enfants mettent les règles à l’essai. En mettant les règles à l’essai les enfants apprennent à vous faire confiance ainsi qu’aux limites que vous installez.
Les colères ou le fait de souvent dire «non» et «je veux» sont des façons de mettre leurs paramètres à l’essai. Ils provoquent vos règles, et non pas votre autorité en tant que parent.
Ce que vous attendez de vos enfants
Que voulez-vous pour eux?
Comment voulez-vous qu’ils se comportent?
Nos enfants font partie de nous et nous reflètent, mais ils sont aussi des personnes à part entière.
Qu’est-ce qu’on peut attendre d’eux réellement?
Qu’est-ce qui est « normal »?
Les enfants se comportent différemment selon leur âge avec d’autres choses à apprendre et d’autres talents à maîtriser comme par exemple:
- un enfant âgé de deux ans apprend à co-ordiner ses gestes et à parler;
- un enfant âgé de dix ans apprend à comprendre ses émotions et le comportement de ses semblables; et
- un adolescent âgé de 15 ans se concentrera sur des pensées psychologiques plus profondes telles que le développement d’un sens de lui/elle-même ainsi qu’un sens d’appartenance au monde.
Votre façon d’être parent en pratique doit rester souple et prendra forme selon les âges et les personnalités de vos enfants. Votre style changera en même temps que vous apprenez de nouvelles aptitudes et qu’ils grandissent.
Cependant, les mêmes principes s’appliquent quelque soit l’âge de votre enfant; et si vous appliquez les règlements d’une manière consistante, vos enfants se sentiront plus en sécurité.
Pourquoi un comportement difficile se produit-il?
Les enfants expriment parfois leurs sentiments à travers leur comportement parce que c’est la seule façon qu’ils connaissent pour vous dire comment ils se sentent.
Des sentiments de colère, de frustration ou de doute au sujet de quelque chose, ou des sentiments de culpabilité ou de honte, peuvent rendre votre enfant confus, fatigué ou souffrant; ou ils peuvent se traduire par des éruptions émotionnelles ou comportementales.
Trouble de manque d’attention du à l’hyperactivité (Attention Deficit Hyperactivity Disorder [ADHD])
Les enfants qui sont agités et pleins d’énergie peuvent être décrit comme étant «hyper». Chez les enfants souffrant de ADHD ce comportement estextrême et peut faire du mal ou causer de l’anxiété à la famille et aux proches.
Les enfants souffrant de ADHD ont une attention très limitée et sont trop actifs, particulièrement aux moments où vous voudriez qu’ils soient calmes. Leur comportement difficile peut inclure ne pas attendre leur tour, agir sans réfléchir ou enfreindre les règles inconsidérément.
Ces enfants souffrent aussi et peuvent avoir des difficultés à l’école ou à se faire des amis. Ils peuvent être enclin aux accidents et aux colères et peuvent avoir du mal à dormir.
ADHD est une condition médicale qui peut être soignée en utilisant le traitement par la parole ou les médicaments. Obtenir de l’aide tôt peut aider votre enfant et votre famille, et rendre la vie chez vous et dans votre communauté plus positive.
Pour obtenir de l’aide pour déterminer si ADHD est la cause du comportement de votre enfant, contactez votre médecin traitant.
Les changements de comportement
Lorsque le comportement de votre enfant devient difficile, demandez-vous:
- Qu’est-ce qui est différent à présent, ou changeant dans la vie de mon enfant?
- Quels sentiments peuvent-ils y avoir derrière ce comportement difficile?
- Les enfants trouvent les changements majeurs ou les transitions qui affectent leur vie stressants, par exemple:
- un changement d’école;
- la perte d’amitiés; ou
- en grandissant, des changements dans leur propre développement physique.
D’autres expériences bouleversantes peuvent inclurent:
- trop de changement soudain dans leur quotidien habituel;
- une perte émotionnelle, par exemple, si un parent ou une personne s’occupant de lui a déménagé ou est décédée;
- des problèmes à l’école, par exemple, des brimades, une difficulté d’apprentissage ou des pressions;
- souffrir de sévices physiques, psychologiques ou sexuelles ou en être le témoin; ou
- l’utilisation de drogue ou d’alcool.
Comportement inacceptable
Qu’est-ce que l’«agressivité»?
Si vous percevez le comportement dirigé contre vous comme agressif, alors c’est de l’agressivité.
Gardez l’âge de votre enfant à l’esprit : un enfant de deux ans courant vers vous en hurlant paraîtrait différent d’un adolescent faisant la même chose.
Soyez conscient que des expériences que vous avez pu avoir peuvent vous rendre particulièrement sensible à des sentiments ou des accès de colère.
Lorsque vous êtes le récipient et que tout ceci devient trop dur, vous pouvez dire ce qui d’après vous est inacceptable.
Reconnaître ce qu’est un comportement inacceptable
Ces deux listes de comportements devraient vous aider à décider ce qui d’après vous est inacceptable. Vous trouverez peut être certains des comportements faisant partie de la liste «courants»inacceptables. Etes-vous d’accord avec ces listes?
Les comportements agressifs courants
Vous pouvez essayer de commencer à changer les choses vous-même et vous trouverez peut-être que de parler à la famille et aux amis peut vous aider.
Les comportements agressifs courants incluent:
- vous injurier, injurier des frères et soeurs et/ou d’autres personnes, ou crier et hurler;
- insultes ou humiliations;
- utiliser de la force physique contre les gens comme par exemple, pousser, bousculer, pousser du coude ou faire trébucher;
- menacer d’utiliser de la force physique;
- vous ignorer, ou rester silencieux;
- taquiner quelqu’un à propos d’un sujet sensible – un trait physique ou une histoire de famille; ou
- envahir l’espace de quelqu’un – entrer sans autorisation dans la chambre de quelqu’un, lire le journal intime de quelqu’un ou se tenir délibérément trop près de quelqu’un.
Bien que ces types de comportements soient assez courants, il est temps de demander de l’aide lorsque vous ne pouvez plus supporter la situation courante.
Les comportements excessivement agressifs
Les comportements excessivement agressifs sont des comportements qui peuvent faire du mal à votre enfant ou à d’autres personnes.
Les comportements excessivement agressifs incluent:
- faire du mal aux autres physiquement en utilisant sa force physique, sa taille ou sa carrure afin de dominer et/ou de faire mal aux autres;
- brimer des frères et soeurs, des camarades d’école, et/ou vous – y compris l’utilisation de reproches, de menaces et d’intimidation afin d’effrayer les autres;
- répandre des rumeurs préjudiciables à propos de quelqu’un;
- mutiler ou tuer délibérément un petit animal ou un animal de compagnie;
- détruire délibérément la propriété de quelqu’un d’autre;
- voler et détruire les biens publics;
- se faire du mal à soi-même en se coupant, en se blessant ou en essayant de se suicider; ou
- exercer des sévices sexuelles sur un autre enfant.
Dans ces situations graves, ou lorsque vous ne pouvez plus supporter le comportement agressif courant, demandez de l’aide aussitôt que possible, non seulement de la part de vos amis et de votre famille mais aussi de la communauté en général.
Admettre qu’il y a un problème
Il est parfois difficile d’admettre qu’il y a un problème. Si vous vous sentez plutôt menacé par le comportement de votre enfant, vous serez peut-être tenté de l’ignorer dans l’espoir qu’il disparaîtra, ou vous espérez peut-être que votre enfant sortira de ce stade de conflit.
Reconnaître qu’il y a un problème est le premier pas important vers la décision que vous ne voulez plus subir ceci.
Souvenez-vous que vous faites de votre mieux pour votre enfant : vous ne devez pas vous sentir coupable. Le stress quotidien d’être parent peut être démoralisant et il faut beaucoup de courage pour prendre du recul et essayer de faire les choses différemment.
Si vous avez connu la violence domestique de la part d’un conjoint, ceci sera peut-être particulièrement difficile lorsque vos enfants sont en colère après vous ou se battent avec d’autres.
Obtenir de l’aide
Il est bon d’obtenir de l’aide lorsque vous vous sentez submergé par des pensées inquiètes ou lorsque les taches quotidiennes ou votre santé sont défavorablement affectées. Si vos autres enfants souffrent de ce comportement abusif ou en sont témoins, il est alors temps de chercher de l’aide éventuelle.
Ne gardez pas ceci pour vous seul
Demander de l’aide n’est pas facile, particulièrement pour les parents seuls. Vous pouvez facilement prendre l’habitude de penser que vous devez être indépendant et ne compter que sur vous-même.
Mais souvenez-vous qu’en demandant de l’aide vous reconnaissez vos limites, vous agissez de façon responsable et montrez le bon exemple à vos enfants.
Quand est-il temps d’obtenir de l’aide?
Si vous répondez «oui» aux questions ci-dessous, il est temps d’engager le soutien d’autres personnes afin d’aider votre enfant à gérer son comportement agressif.
Pensez-vous que vous:
- essayez de résoudre les choses vous-même, mais rien ne change;
- vous vous sentez dépassé et incertain de que ce que vous pouvez faire;
- vous vous sentez coupable de ne pas mieux vous en sortir;
- vous avez des difficultés à gérer les taches quotidiennes;
- vous vous sentez constamment frustré; ou
- vous luttez seul, ayant peur de la réaction des autres ou de ce qu’ils penseront de vous et de votre enfant?
Avez-vous peur:
- que votre enfant doive aller vivre chez son autre parent;
- que votre enfant soit pris en charge par les services sociaux (social services); ou
- pour votre propre sécurité, ou de rentrer chez vous?
- Le comportement de votre enfant est-il:
- blessant ou abusif envers vous ou d’autres personnes;
- inquiétant pour la sécurité d’autres enfants;
- inquiétant pour la sécurité de votre propre enfant; ou
- perturbateur de sa performance ou de sa présence à l’école?
Ces choses deviennent-elles plus difficiles:
- votre relation avec votre enfant;
- tenter d’aider votre enfant à faire des choses comme ses devoirs;
- la relation de votre enfant avec d’autres membres de la famille, des amis ou des voisins; ou
- votre propre relation avec tout le monde autour de vous, touchant ainsi votre santé et votre bonheur?
Etes-vous inquiet que:
- votre enfant ait un problème particulier, à l’école par exemple, avec des amis ou de drogue ou d’alcool?
Quand l'agressivité devient violence
Si vous souffrez de blessures causées par l'agressivité d'un enfant plus âgé ou si vous ne vous sentez pas en sécurité chez vous, il devient alors important que la violence cesse. Il est important d'obtenir de l'aide de l’extérieur et de ne pas se trouver seul face à ceci.
Si vous avez des soucis du point de vue judiciaire, contactez votre avoué. Si un enfant plus âgé ou adulte est continuellement violent, vous voudrez peut-être appeler la police ou les services sociaux.
Où trouver de l'aide pour l'enfant
Parlez aux personnes auxquelles vous faites confiance
Lorsque vous vous en sentez capable, parlez des vos anxiétés à un ami dont vous respectez les opinions, ou parlez à quelqu'un qui a peut être vécu une expérience similaire.
Essayez d'inclure d'autres personnes pour vous soutenir dans votre rôle parental – d'autres parents que vous connaissez par exemple, ou un groupe local de parents que votre bibliothèque peut vous aider à trouver.
Les personnes étant responsables de votre enfant
Il y a d'autres personnes dans votre communauté qui connaissent, s'occupent ou sont responsables de votre enfant.
Si ces personnes sont des travailleurs de crèche, des enseignants, des entraîneurs ou des moniteurs de club pour jeunes, ils peuvent vous en dire plus au sujet du comportement de votre enfant lorsqu'il/elle est en leur compagnie, au sujet de tout changement qu'ils ont remarqué ainsi que la façon dont se comporte votre enfant dans d'autres situations. Ces personnes qui sont responsables de votre enfant peuvent enseigner en donnant l'exemple et vous informer des règlements de comportement à l’école maternelle, à l'école ou au club.
Ils pourront peut être vous donner des conseils ou des trucs pratiques. Vous pouvez travailler ensemble pour définir des paramètres à votre enfant et utiliser les mêmes règlements.
Votre médecin pourra peut-être vous aider en vous mettant en contact avec un thérapeute en matière de famille ou avec un psychologue pour enfants. S'il s'agit d'un jeune enfant votre infirmier visitant à domicile (health visitor) pourra peut-être vous aider.
Parlez aux agences de communauté
L'école de votre enfant, les Services Sociaux ou la police peuvent tous vous aider en vous offrant du soutien et de l'aide – particulièrement si vous les contactez à un stade ou le comportement est gênant mais pas encore menaçant.
Ces agences de communauté opèrent de façons différentes:
LES ECOLES
Encouragent les parents à prendre part aux réunions parentsd’élèves. Elles ont une grande influence sur la vie des enfants et peuvent être une source d'information sur les activités extra scolaires dans votre quartier.
Si vous informez l'école, les enseignants comprendront mieux les difficultés de votre enfant. L'école et vous, ensemble, pourrez vous apporter un soutien mutuel dans votre façon de régler les questions disciplinaires et de gérer le comportement difficile.
LES SERVICES SOCIAUX (SOCIAL SERVICES)
S'engagent à aider les familles à se prendre en charge, particulièrement lorsque ce sont les parents qui les ont contacté. Ils peuvent représenter une grande source d'information et de soutien.
Lorsque vous avez le sentiment que le contrôle du comportement de votre enfant vous échappe, et que vous et le reste de la famille en souffrez les conséquences, les services sociaux pourront peut-être vous aider. Ils peuvent vous attribuer un assistant social chargé des famille ou quelqu'un qui peut procurer une attention personnelle à votre enfant et l'aider à contrôler sa colère.
En tout dernier recours, si vous êtesincapable de vous en sortir chez vous, ils pourront organiser le placementtemporaire de votre enfant dans une famille d’accueil.
Lorsque les enfants souffrent de sévices ou de négligence, alors le rôle des services sociaux est d’intervenir afin de les protéger.
VOTRE POSTE DE POLICE
Peut peut-être vous donner des renseignements sur les ressources disponibles dans la communauté telles que des programmes de suivi des jeunes ou des groupes de réduction de la délinquance juvénile.
Si votre enfant se crée des problèmes avec la police, le tribunal pourra accorder une instruction parentale afin de vous apporter l'aide pratique pour soutenir votre enfant à rester en dehors des ennuis. Ceci pourrait exiger votre participation à un programme parental.
LES PROGRAMMES PARENTAUX
Peuvent vous donner des idées à essayer chez vous, peuvent souvent offrir un réseau de soutien d’amis et peuvent vous aider à en savoir plus sur la santé et le développement de vos enfants.
Votre bibliothèque, votre infirmier effectuant des visites à domicile (health visitor), les services sociaux (social services) ou une organisation bénévole locale pourront vous renseigner sur ce sujet ainsi que sur d’autres groupes parentaux.
Avoir le contrôle de la situation
Il vaut mieux que vous contactiez vous-même ces services pour obtenir de l'aide afin que vous restiez au contrôle autant que possible.
Si l'école, la police ou les services sociaux interviennent dans vos affaires familiales à cause d'une tierce personne, vous pourrez avoir le sentiment de ne plus être au contrôle.
Si par exemple, le comportement de votre enfant commence à toucher des personnes de l'extérieur, un voisin pourrait réagir à la situation et contacter l'un de ces services avant vous.
Si vous avez la possibilité de contacter vous-même ces services extérieurs, dites-vous que vous aidez votre enfant et votre famille, et que vous agissez en tant que parent responsable. Vous prenez soin de votre famille et de vous-même d'une manière responsable à laquelle vous avez réfléchi.
Etre parent: Qu'est-ce qui marche?
Etre un parent sûr de soi
Les qualités que vous avez et celles à pratiquer
Les idées contenues dans ce paragraphe vous rappelleront ce que vous faites bien et vous aideront à vous donner de la confiance en vous-même.
Entre autre, des idées qu’il se pourrait que vous ayez oubliées à cause du stress et d’autres que vous avez apprises par expérience ou par le biais d’amis et de la famille.
Souvenez-vous: vous êtes seul(e) à mieux connaitre vos enfants et à savoir ce qui leur convient le mieux.
Donner de votre temps et prêter de l'attention à vos enfants
Du temps pour chaque enfant
Chacun de vos enfants a besoin de temps en votre compagnie et vous avez besoin de temps pour les écouter.
Si vous êtes réellement intéressé par ce qu'ils disent, par ce qu'ils font et par ce qu'ils ressentent – et ceci non seulement lorsqu'ils sont difficiles mais aussi lorsqu'ils sont raisonnables – vous serez en mesure de saisir les problèmes tôt.
L'amour est ce dont vos enfants ont le plus besoin afin de construire leur confiance en eux-mêmes. Montrez-leur que vous valorisezchacun d'entre eux en tant que personne.
Passez du temps à faire des activités avec chacun comme par exemple, lire ensemble, jouer à un jeu, pratiquer un sport ou faire les courses ensemble.
Des compliments pour chaque enfant
Trouvez des opportunités pour des sourires, des compliments, des embrassades ou des remerciements. Nous nous sentons tous mieux et plus appréciés après avoir reçu un compliment.
Si vous faites des compliments à vos enfants à propos de leur bon comportement etde leurs qualités et capacités personnelles, vous les aiderez à développer leur confiance en eux-mêmes.
Essayez, au lieu de les juger, de discuter de ce que vous pensez et ressentez. Les enfants auront ainsi le sentiment que vous apercevez et reconnaissez leurs expériences. Par exemple:
- «Je t'ai vu t'éloigner lorsqu'elle t'insultait dans la cour de recréation... Je suis fier que tu sois allé trouver quelqu'un d'autre pour jouer.»
- Résumez le bon comportement de votre enfant avec des mots tels que:
- «Tu t'es éloigné d'une situation difficile. Ceci t’a gardé en sécurité.»
- «Je suis content que tu me l'ais dit. J'aime être au courant de ce que tu dois affronter.»
Reconnaître les sentiments de chaque enfant
La frustration et les éruptions physiques des enfants peuvent résulter de leur incapacité à dire ce qu'ils ressentent exactement. Apprendre à reconnaître et à décrire leurs sentiments fait partie de leur croissance etpermet de rendre les émotions moins intenses.
Ecoutez attentivement ce que vos enfants disent. Essayez de voir les choses à leur place. Aidez-les à dire ce qu'ils ressentent et ceci leur permettra d’apprendre à comprendre et à gérer leurs sentiments. Par exemple:
- enseignez-leur comment définir leurs sentiments:«Je suppose que tu crie parce que tu es en colère»;
- montrez que vous comprenez ce qu'ils ressentent:«Si seulement j'avais le pouvoir magique de faire disparaître tes peurs»;
- montrez que vous acceptez et comprenez leurs sentiments, même si vous voulez qu'ils changent leur comportement:«Je vois que tu es en colère après lui. Dis-lui ce que tu veux en utilisant des mots en non pas tes poings».
Même si vous imposez toujours des paramètres, vous montrez que vous comprenez ce qu’ils ressentent en vous mettant à leur place: vous montrez de la compassion. Vous pouvez dire quelque chose comme:
«Tu es certainement frustré de ne pas pouvoir avoir ceci, mais non, je ne peux pas te l’acheter maintenant.»
Le fait de se souvenir de faire ceci peut être difficile mais très utile si vous êtes en mesure de le faire. Vous trouverez peut être que ceci aidera en fait à dégonfler une crise de colère ou de frustration d’un enfant plutôt qu’à l’empirer.
Certains parents s’inquiètent que de reconnaître les sentiments tels que la colère ou la frustration équivaut à accepter une crise de colère, ou à accepter l’agressivité. Pourtant en reconnaissant le sentiment vous le rendez valable – il est normal d’avoir des sentiments. Et vous pouvez tout de même dire «non».
Aider les enfants à se développer et à apprendre
Aider votre enfant à apprendre la coopération
Aidez votre enfant à considérer le problème du point de vue de l’autre personne. Vous pourriez dire par exemple, «Que penses-tu que ta soeur ressent?», au lieu de dire, «Tu es si égoïste, tu ne penses jamais à personned’autre que toi».
- Essayez des phrases simples, par exemple, au lieu «Combien de fois dois-je te répéter de ne pas crier?» dites «Trop fort. J’ai mal aux oreilles».
- Dites-le en un mot ou en une phrase simple, comme «doucement»! par exemple, plutôt qu’un long message dans lequel le sens peut être perdu.
- Parlez de vos sentiments. Plutôt que de dire, «Cesse de t’agripper!», dites «Je n’aime pas qu’on me tire sur le cou. J’aime les câlins doux».
- Ecrivez un message, collé sur la télévision par exemple: «As-tu rangé tes jouets avant de regarder la télévision?».
«Observe ce que je fais, fais ce que je fais»
Les enfants observent et apprennent des personnes qui les entourent.
Si vos enfants crient et disent des grossièretés et que vous essayez de dépasser le bruit qu’ils font, vous leur fournissez simplement l’exemple que la force et le pouvoir sont les moyens de résoudre les conflits.
Essayez plutôt d’être calme et raisonnable. Rassurez-les que vous comprenez ce qu’ils ressentent: « Oui, c’est frustrant, je suis d’accord », mais en même temps apprenez-leur les conséquences de leur comportement.
Aidez votre enfant à apprendre à être indépendant
En grandissant, les enfants testent constamment de nouvelles choses. Faire un choix ou prendre une décision eux-mêmes est leur moyen d’apprendre à être indépendant et ceci est une qualité importante dans la vie.
LES JEUNES ENFANTS
Vous pouvez leur proposer à la limite deux choix convenables à vous deux. Par exemple, «Veux-tu partager ce jouet ou veux-tu que je le remplace par un autre?».
LES ENFANTS PLUS AGES ET LES ADOLESCENTS
Veulent souvent discuter des différents scénarios: du résultat possible, de ce qu’ils voudraient qu’il se passe, des risques ou des avantages de différents recours. Vous êtes toujours le parent et vous pouvez décider de ce qui n’est pas négociable.
Respectez leurs batailles
Si, par exemple, ils ont du mal à se faire des amis, vous pourriez leur demander comment ça va ou les autoriser à inviter des camarades de classe à la maison après l’école.
Ne posez pas trop de questions. Par exemple, dites seulement, «Je suis content de te voir», plutôt que, «Que s’est-il passé?», ou «As-tu eu des problèmes?».
Prenez votre temps pour répondre, par exemple, «Bonne question. Qu’en penses-tu?».
Encouragez votre enfant à demander aux autres. Dites par exemple, «Je ne suis pas sûr; pourquoi ne demandes-tu pas à ton professeur?».
Donnez de l’espoir à votre enfant. Dites par exemple, «Ceci t’intéresse-t-il donc?», plutôt que «Oublie cette idée». Ou dites encore «Je me demande s’il y a un moyen», plutôt que «Ceci est impossible».
Utilisez des règlements réalistes et consistants
Les enfants apprennent en faisant des erreurs et mettent naturellement les règlements à l’essai comme faisant partie de leur apprentissage. D'un autre côté, ils aiment aussi connaître les limites et les règlements.
A la maison les règlements devraient être aussi clairs qu'ils le sont en classe ou lors des sports et des jeux. Essayez de les garder réalistes et convenables à l'âge de l'enfant.
Vous pourriez afficher le «règlement au sein de la maison» où tout le monde peut le voir.
Gardez les conséquences d'un mauvais comportement simples et claires aussi. Si vous menacez de retirer un privilège vous devez être prêt à le faire. En ce qui concerne les plus jeunes enfants, plus la récompense ou la conséquence est rapprochée du comportement, mieux c’est.
Récompensez les comportements positifs
Remarquez lorsque vos enfants se comportent bien.
Remarquez et récompensez le comportement que vous voudriez voir plus souvent. En même temps, prêtez moins d’attention au comportement non souhaitable.
Tout le temps passé à remarquer un comportement causera certainement sa récurrence. Alors concentrez-vous sur les comportements que vous souhaitez.
Changer un comportement agressif
Traiter le conflit et l'anxiété chez les enfants
Montrez l'exemple
Aider vos enfants à gérer le conflit et l'anxiété est l'une des qualités les plus importantes que vous pouvez leur faire passer.
Montrez-leur l'exemple par vos propres actions et qu'il est possible de régler un conflit de manière constructive sans faire de mal à personne. Montrez-leur qu'il est mieux de parler et de demander de l'aide lorsqu'ils en ont besoin.
La discipline
La discipline est pour le bien de votre enfant. Ceci aide à le protéger du danger ainsi qu’à vous assurer que son comportement n'est pas anti-social.
Un grand nombre de personne associent encore «discipline» avec discipline physique, c'est à dire correction corporelle. Cependant, vous pouvez discipliner votre enfant sans avoir recours à la violence.
La violence n'est pas une bonne façon de faire les choses
La violence n'est pas une bonne façon de résoudre les conflits, la frustration ou la colère: les gens se sentent blessés.
Si vous choisissez de frapper vos enfants, vous leur enseignez que frapper quelqu'un qu'on aime est acceptable. Ils recevront des messages mélangés et confus qu’ils garderont jusqu'à l’âge adulte.
De plus, frapper ou gifler un vilain enfant ne l'aide pas à comprendre ce qu'il a fait de mal. Ceci n'empêchera pas forcement le mauvais comportement de se reproduire.
La punition physique est dangereuse et peut causer un dommage permanent. Elle est illégale dans certains pays. De petites gifles peuvent mener à de plus grosses. A la longue l’enfant est en colère et blessé mais il n’a pas eu la chance de mettre les choses en ordre.
Le pire dans tout ceci c’est que les enfants pourraient apprendre à être violents envers des enfants plus jeunes lorsqu’ils sont bouleversés.
En retirant vos enfants de situations violentes ou en les distrayant d’un comportement violent, vous leur enseignez que la violence n’est pas acceptable et que personne ne mérite d’être traité ainsi.
Les règlements et les récompenses
Il doit y avoir des règlements à la maison afin que chaque membre de la famille puisse vivre confortablement avec les autres. Cependant, les règlements et la manière dont votre famille fonctionne changeront en même temps que les enfants grandissent.
Vous pouvez fournir un rappel aux enfants en affichant le règlement de la maison ainsi que le roulement des tâches qu’ils doivent effectuer. Vous pourriez utiliser un système de tableau à étoiles afin de montrer à tout le monde que vous appréciez le fait que les enfants fassent ce qu’ils sont censés faire.
Le conflit chez les jeunes enfants
Découvrez ce qui les bouleverse
Les jeunes enfants peuvent dire parfois qu’ils n’ont personne à qui parler lorsque quelque chose les inquiète. En fait, il est possible qu’ils ne sachent pas comment parler de ce qu’il les tracasse.
Si vous pouvez lire ensembles des histories d’enfants dans des situations semblables, vous pouvez parler de ce qui se passe dans l’histoire – ceci peut vous aider à découvrir ce qui bouleverse votre enfant et cause son comportement difficile.
Une autre manière d’expliquer leurs sentiments est par leur façon de jouer ou leurs dessins. Lorsque vous pourrez parler de ce qui les inquiète, vous pourrez alors parler de leur comportement et de son effet sur les autres et sur eux-mêmes.
Trouvez des substitutions à la punition
Enseignez à votre enfant à être serviable:
- «J’aimerais que tu joues ou que tu dessines lorsque je suis au téléphone», plutôt que «Tu vas en prendre une si tu recommences».
- Montrez que vous désapprouvez le comportement de votre enfant, mais pas lui-même en tant que personne:
- «Insulter les gens est une chose affreuse. Ceci les dérange», plutôt que «Tu es toujours si grossier».
- Offrez des renseignements plutôt que des menaces:
- «Il vaut mieux écrire sur du papier plutôt que sur les murs», plutôt que «Si tu recommences tu vas prendre une gifle».
- Agissez et résolvez les problèmes:
- «Si tu es en colère tu peux aller taper dans le ballon dehors – il ne cassera pas comme le verre».
- Soyez clair sur ce que vous attendez et ce que vous aimez:
- «Nous aimons les baisers et les câlins dans notre famille, pas les gifles qui font mal».
- Montrez à votre enfant comment se rattraper:
- «Dis pardon à ton ami s’il te plait et dis-lui ce que tu feras autrement la prochaine fois’.
Donnez le choix à votre enfant, par exemple:
- «Tu peux t’éloigner et compter jusqu’à dix ou informer un enseignant».
- Expliquez les conséquences de son mauvais comportement à votre enfant:
- «Si tu me frappes je me sens triste et en colère alors que si tu me parles de tes sentiments, je veux t’aider».
Autres solutions que la punition physique
Si vous pensez que votre enfant est méchant de façon délibérée, refuser de lui faire plaisir ou de lui donner un privilège sera plus efficace que n’importe qu’elle punition physique.
Retirer votre enfant du groupe ou de l’activité qu’il perturbe et le laisser seul jusqu'à ce qu’il se calme peut être utile si le mauvais comportement parait incontrôlable.
Préparez-vous pour les situations difficiles
Les jeunes enfants préfèrent des heures régulières de repas, de sommeil ou de jeu énergique régulières. Les enfants peuvent souffrir si leur quotidien est perturbé, ou si vous devez vous occuper d’autre chose ou de quelqu’un d’autre comme d’autres adultes ou d’autres enfants.
Préparez-les à ces changements de leur quotidien, ou guidez-les et soutenez-les pendant la nouvelle situation. Donnez-leur le temps de se préparer en leur disant à l’avance ce qui va se passer ce jour là, ou dans l’heure qui suit et ainsi de suite. Il sera peut-être utile de répéter ceci plusieurs fois.
Le conflit chez les enfants plus âgés et les adolescents
Soyez juste et ferme
Essayez d’être à la fois juste et ferme lorsque vous avez à faire à un mauvais comportement persistant et au non respect des règlements.
Donnez-vous d’abord le temps de réfléchir à l’importance du problème et si vous devez vraiment faire quelque chose à ce sujet.
Votre façon de réfléchir attentivement aidera votre enfant à apprendre grâce à l’exemple que vous donnez à se comporter et à se conduire dans les situations difficiles.
Si vous craignez une réaction violente
Essayez l’approche suivante si vous avez décidé que vous devez affronter un enfant plus âgé ou un adolescent à propos de quelque chose et que vous craignez une réaction violente:
- donnez-vous tout d’abord le temps de vous calmer et de penser à ce que vous voulez faire et dire;
- dites-lui ensuite qu’il y a quelque chose dont vous voudriez parler; et
- fixez une heure pour en discuter, peut être le lendemain matin.
Votre enfant répondra peut-être d’une façon moins violente si vous pouvez envisager de parler du problème calmement. Ceci vous permettra aussi d’éviter de dire quelque chose dans le feu de l’action que vous pourriez regretter plus tard.
Lorsque le moment se présente, expliquez à votre enfant comment vous vous sentez à propos de ce qu’il a fait et accordez-lui ensuite du temps pour dire comment il se sent.
Que se passe-t-il ensuite
Discutez des façons dont l’enfant peut, avec votre aide, essayer d’améliorer son comportement afin que ce dernier soit plus acceptable pour vous et les autres personnes autour de lui.
Vous pourrez peut être arriver à un compromis, même s’il n’est pas parfait, que vous pourrez tolérer et qui parait acceptable à votre enfant.
Envisagez des punitions si vous ne réussissez pas à atteindre un compromis ou si un accord n’est pas respecté plus tard.
Lorsqu’il doit y avoir une conséquence
Si vous décidez qu’il doit y avoir une punition, essayez de ne pas la rendre trop dure. Faites en sorte qu’elle corresponde au comportement.
Vous pouvez décider que votre enfant soit privé de sorties ou qu’un plaisir ou une activité soit retiré.
Frapper ou crier ne sera probablement pas efficace. Si vous montrez que ceci est la façon utilisée par les adultes pour traiter la colère et la frustration, les enfants penseront qu’ils peuvent réagir d’une manière agressive lorsqu’ils sont bouleversés.
Vos enfants peuvent être plus apeurés que vous ne le pensez lorsque vous êtes en colère ou lorsque vous refusez de leur parler.
Si ceci ne marche pas
Essayez d’engager de l’aide si vous avez le sentiment de ne pas progresser en utilisant cette approche.
Si vos enfants ont grandi dans un milieu violent
Si vos enfants ont été témoins ou ont souffert de violence à la maison, ceci ne signifie pas qu’ils se comporteront automatiquement de façon agressive eux-mêmes, ou qu’ils se transformeront en adultes violents.
Certains peuvent se comporter de façon agressive tandis que d’autres rejettent intentionnellement toute utilisation de violence, et d’autres encore peuvent devenir plus renfermés dans leur façon de se comporter.
Avoir «Une mauvaise conduite» ou un comportement difficile dans ces circonstances est en fait une réaction normale à une situation anormale et dangereuse.
Aidez-les à avoir confiance en eux-mêmes
Saisissez les chances de montrer à votre enfant une nouvelle image de lui-même:
«C’était courageux et tu avais bon équilibre lorsque tu as escaladé ce mur.»
- Mettez votre enfant dans de nouvelles situations où il peut se voir différemment:
- «J’apprécierai vraiment que tu m’aides à ranger les courses.»
- Laissez vos enfants vous entendre parler d‘eux fièrement:
- «Elle prend vraiment la peine d’aider les autres enfants à comprendre les additions.»
- Ne comparez jamais votre enfant à celui qui fait du mal, restez-en au comportement:
- «Aucun d’entre nous n’aime frapper. Maintenant nous parlons de sentiments et réglons nos problèmes.»
- Remarquez leurs bonnes qualités, et de ce que vous aimez et appréciez chez eux.
- Parlez du passé et du présent
Gardez les souvenirs et les moments spéciaux à l’esprit:
- «Je me souviens d’hier lorsque tu...»
Séparez le passé du présent et de l’avenir:
- «Ceci s’est passé quand nous habitions là-bas mais nous avons quitte ce lieu parce que nous ne l’aimions pas. Maintenant, nous nous entraidons. Si tu vas chercher des coussins, je te lirai une histoire.»
Saisissez les chances d’utiliser ces idées. Les meilleures conversations peuvent se dérouler lorsque vous faites autre chose – comme en lavant et en essuyant la vaisselle, dans la voiture ou en pratiquant un sport.
Soyez honnête envers vos enfants au sujet de vos propres sentiments et de ce que vous ressentez vis à vis d’un événement qui a pris lieu.
Ce que vous pouvez faire pour aider vos enfants
Réfléchissez à ce qui se passe chez vous
Réfléchissez aux raisons qui engendrentun comportement difficile
Réfléchissez aux raisons pour lesquelles vos enfants peuvent se comporter mal.
Ils peuvent simplement être fatigués, avoir faim, s’ennuyer ou même être trop stimulés, et vous pouvez faire quelque chose pour empêcher toutes ces possibilités de se produire.
Y a t-il maintenant quelque chose qui ennuie votre enfant, qu’il est peut-être inquiet de vous révéler?
Souvenez-vous quand les problèmes ont commencé
Lorsque les choses ont commencé à aller mal:
- est-ce qu’il s’est passé quelque chose ayant pu inquiéter votre enfant, même si pour vous ceci est dans le passé?
- Avez-vous ignoré quelque chose en pensant qu’elle ce serait bientôt oublié?
- Y avait-il quelque chose de trop difficile à aborder alors vous avez réprimé vos propres sentiments et ainsi vous n’avez pas donné à vos enfants la chance de dire comment ils se sentaient ou la chance deparler de leurs inquiétudes?
Vos sentiments réprimés
Vous avez peut-être pris l’habitude de réprimer vos sentiments et peut-être que, inconsciemment, vous attendez de vos enfants qu’ils fassent de même.
Les sentiments réprimés des enfants peuvent se traduire par un comportement coléreux, agressif ou égoïste. Un évènement du passé peut causer de la tristesse à long terme, et le fait que vous n’en n’ayez pas parlé avec eux peut les rendre coléreux ou engendrer du ressentiment.
Parlez de ce qui se passe
Soyez ouvert et parlez de ce qui se passe, si vous le pouvez. Ceci donnera à vos enfants l’occasion de vous poser des questions et les aidera à se sentir moins anxieux et plus en sécurité
Discutez de problèmes assez mineurs et les choses plus importantes vous paraîtront plus faciles à aborder lorsqu’elles se présenteront.
Dites à vos enfants comment vous vous sentez. Dites-leur ce qui a été positif pour vous et ce que vous avez aimé, ainsi que certaines des choses qui ont été difficiles.
Au bout d’un certain temps, vous et vos enfants pourrez peut-être discuter de ce qui se passe dans le présent ainsi que de ce qui s’est passé dans le passé. Ils commenceront à comprendre que vous n’êtes pas forcement fautif et qu’ils ne le sont pas non plus.
Prévoir les situations
Il est bon de penser à l’avance et de prévoir les problèmes et les conflits qui peuvent se produire lorsqu'il y a des changements dans la vie de vos enfants. Réfléchissez à votre façon de faire et à comment vous aiderez vos enfants à s'adapter au changement.
Les situations pouvant causer de l'anxiété et de la tristesse
Certaines situations pouvant causer de l’anxiété et de la tristesse à vos enfants, et pouvant être une cause de comportement difficile, incluent:
- Votre séparation, votre divorce ou un nouveau conjoint;
- un nouveau bébé ou de nouveaux frères et soeurs plus âgés;
- commencer l'école ou un changement d'école;
- le fait que vous ayez une maladie chronique ou un handicap;
- de la violence dans la famille;
- un décès dans la famille; ou
- un déménagement dans une nouvelle région.
Leur monde peut s'en retrouver retourné. Ils peuvent se sentir rejetés. L'insécurité peut transformer leur comportement tel queméchanceté chez les plus jeunes enfants ou colère et l’agressivité chez les adolescents.
La séparation peut signifier subir d'autrespertes pour les enfants: la perte de leur maison, du mode de vie auquelils sont habitués, d'amis de longue date, de parents, et même d'animaux domestiques. Ils devront peut-être changer d'école et se faire de nouveaux amis.
Essayez de réduire leur anxiété
Lorsque vous parlez du changement dans leur vie, rappelez à vos enfants que vous les aimez toujours. Continuez à leur porter de l'intérêt et à être sensible à leurs sentiments.
Après une séparation, rassurez-les qu'on s'occupera d'eux et qu'ils ne perdront pas leur relation avec l'autre parent, ceci même si votre relation était difficile. Discutez si possible des besoins et des sentiments de vos enfants avec l'autre parent.
Essayez de continuer les activités et le quotidien habituel autant que possible afin d'aider vos enfants à se sentir en sécurité.
Expliquez-leur pourquoi ces choses sont arrivées. Ecoutez les opinions des enfants plus âgés mais souvenez-vous que les décisions importantes, telles que par exemple les visites et le lieu de résidence, sont finalement la responsabilité des adultes.
Prenez soin de vous
Il est très important que vous preniez soin de vous. Si vous vous sentez bien et soutenu vous serez mieux disposé à aider vos enfants.
Partagez vos expériences
N'attendez pas une crise. Parlez d'un sujet aussitôt qu'il commence à vous inquiéter et la crise n’aura probablement pas lieu.
Essayez de vous inscrire dans un groupe pour parents dans votre communauté locale, ou lisez des ouvrages utiles pour les parents. Vous pouvez également chercher des publications utiles ou des sites Internet, ou essayer d'appeler un numéro d'aide pour parents.
Renseignez-vous au sujet des groupes de soutien locaux pour familles monoparentales: il peut y avoir un professionnel capable de vous aider au sujet de problèmes particuliers; d'autres groupes peuvent être plus officieux. Ils peuvent être basés dans les alentours de l'école, des groupes de jeu, des centres de la communauté, des églises, des mosquées, des temples ou des synagogues.
Votre bibliothèque locale ou Bureau du Conseil au Citoyen vous renseignera sur les groupes locaux. Explorez la meilleure option pour vous en leur parlant et en leur posant des questions. Vous pouvez développer votre propre groupe de soutien officieux en invitant des personnes chez vous pour discuter des inquiétudes et des idées de chacun en tant que parent.
Planifiez et organisez
Vous pouvez rendre la vie moins stressante en:
- rendant le quotidien et l'heure du coucher de vos enfants réguliers: la régularité est une bonne chose pour les enfants car ce qui est prévisible les met plus en sécurité et c'est également une bonne chose pour vous parce que vous savez à quel moment de la journée vous aurez un peu de temps pour vous;
- ayant des listes de choses à faire et en les mettant par ordre de priorité; et
- planifiant à l'avance et en réfléchissant à la façon de rendre les moments stressants de la journée moins difficiles.
Avez-vous eu une enfance difficile?
Si vous avez souffert de sévices lorsque vous étiez enfant, que ce soit de la négligence, des sévices psychologiques, physiques ou sexuelles, vous n'avez peut-être jamais eu l'opportunité de penser et de parler de ce que vous ressentiez à l'époque. Et vous n’en n’avez peut-être jamais eu depuis.
Il vous est peut-être plus difficile de comprendre et de traiter la colère et la frustration de votre propre enfant si vous avez réprimé vos sentiments du passé.
Parler à un spécialiste du type d’expériences que vous avez vécu, peut vous aider à mieux comprendre votre nature et aussi à comprendre les difficultés auxquelles votre enfant fait face.
Du temps pour vous
Vous vous sentez peut-être isolé et seul en tant qu’unique parent, et ces sentiments seront aggravés si vous avez un enfant qui a des problèmes de comportement.
Donnez vous du temps pour réfléchir à ce que vous aimez faire. Essayez de trouver une demi heure dans la journée – ou plus si c'est possible – pour faire quelque chose que vous aimez seul.
Pensez à sortir le soir de temps en temps. Si vous avez de jeunes enfants, pouvez-vous vous arranger pour qu’ils passent la nuit chez un(e) ami(e)?
Avoir du temps pour vous dans la journée est essentiel, que ce soit pour reprendre des forces ou parce que vous avez quelque chose d’important à faire.
Connaissez vos limites et lorsqu’il est temps d’obtenir du soutien de l’extérieur
Lorsque vous êtes dépassé et que vous sentez que vous n’en pouvez plus, ou lorsque vous commencez à passer vos frustrations sur vos enfants, il est alors temps d’obtenir du soutien extérieur.
Appelez les numéros d’aide pour parents afin d’obtenir de l’aide anonymement, ou demandez l’opinion d’un ami auquel vous faites confiance ou d’un membre de la famille.
Votre médecin peut être une bonne personne à qui parler. Il peut aussi vous orienter vers des spécialistes de la famille.
Dressez une liste de tous les numéros dont vous pourriez avoir besoin en cas d’urgence. Incluez-y les amis, l’école, votre médecin et votre groupe de soutien, et accrochez la là où vous pouvez la trouver rapidement.
Les droits et les responsabilités des enfants
Vos enfants acquièrent graduellement des droits légaux en grandissant.
Rappelez-leur que les droits sont toujours accompagnés de responsabilités, et aidez les à se préparer pour leurs nouveaux droits.
Certains droits en rapport avec l’âge au Royaume Uni
Il peuvent, à partir de:
- l’âge de10 ans – être déclaré coupable d’un crime s’ils savaient qu’ils commettaient une faute;
- l’âge de 12 ans – acheter un animal;
- l’âge de 13 ans – distribuer les journaux ou avoir un autre emploi à temps partiel;
- l’âge de 14 ans – entrer dans un pub, mais ils ne peuvent pas y acheter d’alcool;
- l’âge de 16 ans – quitter l’école et travailler à plein temps, acheter des cigarettes et des feux d’artifices, consentir à l’acte sexuel et quitter la maison avec l’accord parental;
- l’âge de 17 ans – détenir un permis de conduire;
- l’âge de 18 ans – devenir adultes légalement, ils peuvent faire la plupart des choses auxquelles les adultes sont autorisés.
Renégocier en même temps qu’ils grandissent
Les adolescents veulent affirmer leur indépendance et leur croissante confiance en eux-mêmes. Il est temps de renégocier ce qui est acceptable. Offrez des choix réalistes à vos enfants afin de les aider à construire leur sens de la responsabilité et de l’engagement.
Les adolescents ont besoin de votre temps pour parler et peuvent l’exiger à des moments peu pratiques. De la même façon, vous souhaitez peut-être parler en prive et à un moment où ils ont besoin d’espace. Fixez une heure pratique pour tous les deux, si nécessaire.
Si vos enfants ne vous donnent pas l’impression de vouloir beaucoup parler:
- Dites-leur clairement que vous leur portez de l'intérêt ainsi qu’à ce qu'ils font, mais ne posez pas seulement des questions;
- Ecoutez ce qu'ils disent et essayez de comprendre ce qu'ils disent et ce qu'ils ressentent;
- Répondez à ce qu'ils disent, particulièrement à ce qu’ils ressentent, afin de montrer que vous vous intéressez et que vous voulez comprendre ce qu'ils font;
- Ne lisez pas leur journal intime, quoiqu'ilarrive – vous ne sauriez peut-être pas comment parler de ce que vous avez lu.
La sécurité lorsque les enfants sont en sortie
Vous devez décider lorsque vos enfants peuvent jouer dehors seuls, ou aller seuls au magasin, à l'école ou à un club pour activités extrascolaires. Certaines personnes pensent qu'un enfant âgé de moins de neuf ans ne devrait allerseul nulle part.
Vous pouvez aider vos enfants en vous mettant d'accord sur des règlements avec eux. Ils devraient, par exemple, rester avec leurs amis et ne pas s'en aller seuls, ou ils devraient vous appeler lorsqu'ils arrivent chez leurs amis ou lorsqu'ils sont sur le point de rentrer (ils auront plus tendance à rentrer directement à la maison et à sentir qu’on se soucie d’eux s'ils font ceci).
La justice juvenile
Les enfants comprenant lesconséquences d’un crime
Les jeunes gens peuvent avoir besoin d'aide pour comprendre de quelle façon leurs droits et responsabilités se développent lorsqu'ils grandissent.
Les droits en rapport avec l’âge sont énoncés assez clairement mais le sujet de la responsabilité pour un crime qu'ils peuvent commettre est moins évident.
A partir de l’âge de 10 ans, la loi considère que les enfants ont une maturité suffisante leur permettant de comprendre les implications de n'importe quel crime qu'ils commettent et peuvent être reconnus responsables de ce crime.
Ils sont cependant traités par la loi en tant qu'enfants ayant besoin de protection contre l'exploitation sexuelle et l'exploitation sur le lieu de travail.
Si vous craignez que votre enfant risque aussi de se comporter de façon violente ou injurieuse en dehors de chez vous, vous pouvez aider votre enfant à comprendre sa responsabilité et les conséquences probables de son comportement anti-social.
Les consignes qu’un tribunal peut ordonner
Il y a différentes consignes qu’un tribunal peut ordonner lorsque de jeunes gens sont jugés coupables d'un crime ou d'un comportement anti-social:
LES INJONCTIONS POUR COMPORTEMENT ANTI-SOCIAL (ANTI-SOCIAL BEHAVIOUR ORDERS)
Peuvent être imposées par la police ou le gouvernement local afin de restreindre le mouvement et l'activité d'un enfant à partir de l’âge de 10 ans.
LES INSTRUCTIONS POUR LA SECURITE DE L’ENFANT
Peuvent être demandées par le gouvernement local afin d'empêcher un enfant âgé de moins de 10 ans d’avoir une main dans des comportements criminels ou anti-sociaux.
LES COUVRES-FEU POUR ENFANTS
Peuvent être demandés par le gouvernement local afin de bannir les enfants âgés de moins de 15 ans d'un endroit particulier.
LES INSTRUCTIONS PARENTALES
Exigent que vous assistiez à des séances parentales si votre enfant a commis un crime, ou si vous ne garantissez pas la présence régulière en classe de votre enfant.
AVERTISSEMENT FINAL
Mène un enfant à être envoyé vers une équipe pour jeunes délinquants pour une évaluation de ce qui peut être mis en place afin d'empêcher la récidive.
REPARATION
Signifie que le jeune délinquant doit rendre service à sa victime ou àla communauté afin de payer pour son crime.
Aide supplémentaire
Adhérer à un groupe pour parents, lire un ouvrage ou regarder une vidéo pour parent, même prendre un cours sur la façon d’être parent – toutes ou certaines de ces activités vous aideront à développer de la confiance en vous-même dans un moment difficile.
Avoir confiance en vous-même en tant que parent vous aidera vraiment à essayer et à suivre certaines idées contenues dans ce livret.
Les organisations qui peuvent vous aider
ATTENTION DEFICIT DISORDER INFORMATION SERVICE
Tel: 020 8906 9068
www.addiss.co.uk.
Aide spécialisée et conseils gratuits.
CHILDLINE
Tel: 0800 1111
Numéro d'aide 24 heures sur 24 pour les enfants en danger ou en détresse.
CHILDREN’S LEGAL CENTRE
University of Essex, Wivenhoe Park, Colchester CO4 3SQ
Numéro Conseils: 01206 873 820 (du Lundi au Vendredi de 10 à 12.30 heures)
Conseils gratuits et confidentiels sur toutes les questions judiciaires ayant rapport avec les enfants et les jeunes gens.
CONTACT A FAMILY
209–211 City Road, London EC1V 1JN
Téléphone gratuit: 0808 808 3555 (du Lundi au Vendredi, de 10 heures à 16 heures)
Aide les familles qui s'occupent d'enfants ayant des besoins supplémentaires et constitue une source principale de renseignements au sujet de troubles rares.
CRUSE BEREAVEMENT CARE
Cruse House, 126 Sheen Road, Richmond, Surrey TW9 1UR
Numéro d'aide: 0870 167 1677
www.crusebereavementcare.org.uk
Offre du soutien psychologique, des conseils et des opportunités de contacts sociaux à toutes les personnes en deuil, y compris les enfants.
DADS UK
85a Westbourne Street, Hove, East Sussex BN3 5PF
Tel: 07092 391 489 or 07092 39092 39 0210 du Lundi au Vendredi de 11 à 22 heures, Samedi–Dimanche de 14 à 18 heures
www.dads-uk.co.uk
Renseignements, conseils et soutien pour les pères seuls ou homosexuels, et les époux en deuil.
FAMILY MATTERS
13 Wrotham Road, Gravesend, Kent DA11 0PA
Numéro d'aide: 01474 537 392
Offre du soutien psychologique, de l'écoute et des renseignements aux adultes et aux enfants âgés de 8 et plus, ayant souffert de sévices sexuelles dans leur enfance.
FAMILY SERVICE UNITS: REACHOUT
Numéro d'aide: 020 7402 5175 24 heure sur 24
Dirige des centres pour familles marginalisées et exclues; travaille également avec les enfants turbulents et brimés. Travaille en étroite collaboration avec l'enfant et sa famille en ce qui concerne leur soutien qui leur est apporté.
HOMESTART
Ligne Nationale de Renseignement: 0800 068 6368
Email: [email protected]
www.home-start.org.uk
Soutien, amitié et aide pratique de bénévoles à domicile pour personnes ayant au moins un enfant âgé de moins de cinq ans.
MEET A MUM ASSOCIATION
376 Bideford Green, Linsdale, Leighton Buzzard LU7 2TY
Numéro d'aide post-natal: 020 8768 0123 du Lundi au Vendredi de 19 à 22 heures
www.mama.org.uk
Met en contact les mères isolées, seules ou qui souffrent de dépression post natale pour partage d’amitié et de soutien mutuel.
NATIONAL FAMILY MEDIATION
9 Tavistock Place, London WC1H 9SN
Tel: 020 7385 5993
Fournit des renseignements au sujet de services de médiation offert par d’autres filiales. Peut fournir une liste d'ouvrages au sujet du divorce et de la séparation pour enfants d'âges différents.
NCH ACTION FOR CHILDREN
85 Highbury Park, London N5 1UD
Tel: 020 7226 2033
www.nch.org.uk
Fournit des centres familiaux dans tout le RU offrant conseils et aide à ceux qui souffrent de stress et de difficultés d’ordre pratique.
NFPI (NATIONAL FAMILY AND PARENTING INSTITUTE)
Tel: 020 7424 3470
www.nfpi.org
Publications pour les parents.
NSPCC CHILD PROTECTION HELPLINE
Tel: 0800 800 5000 – Assistants sociaux agrées sur place 24 heures sur 24 pour tous ceux inquiets au sujet d'un enfant qui risque de subir des sévices.
Tel: 020 7825 2775 pour publications et renseignements du Lundi au Vendredi de 9 heures à 16 heures.
PARENTLINE PLUS
Numéro d'aide: 0808 800 2222 24 heures sur 24
Messagerie par textes: 0800 783 6783 disponibilité variable entre 9 heures et 17 heures, ou messagerie
www.parentlineplus.org.uk
Offre conseils et soutien pour toute personne ayant un rôle parental, y compris les beaux-parents et les grands-parents.
YOUNG MINDS PARENTS INFORMATION SERVICE
Tel: 0800 018 2138 du Lundi au Vendredi de 10 à 13 heures, Mardi, Mercredi, Jeudi de 13 à 16 heures
Les publications couvrent un éventail de sujets pouvant affecter les jeunes gens. Pour les parents et les personnes responsables s'inquiétant de la santé mentale et du bien être psychologique d'un enfant ou d'une jeune personne. Ils fournissent également des renseignements sur le plan local.
Groupes auxquels vous pouvez adhérer
Adhérer à un groupe peut créer des relations avec de nouveaux amis et de nouvelles connaissances en dehors de la famille et du voisinage où vous pouvez vous détendre et fréquenter d’autres gens, ou rencontrer d'autres personnes ayant vécu des expériences similaires et avec lesquelles vous pouvez échanger des idées.
GINGERBREAD
7 Sovereign Close, Sovereign Court, London E1W 3HW
Numéro Conseils 0800 018 4318 du Lundi au Vendredi de 9 heures a 17 heures.
www.gingerbread.org.uk
Il y a plus d'une centaine de groupes Gingerbread dans le pays qui organisent différentes activités, comme par exemple, des systèmes de garde d’enfant, des conseils et de l’aide pratique. Ils donnent tous la chance de se rencontrer avec d'autres parents.
SINGLE PARENTS ACTION NETWORK (SPAN)
Millpond, Baptist Street, Easton, Bristol BS5 0YW
Tel: 0117 951 4231
www.singleparent.org.uk
Réseau national d'organisations de soutien mutuel pour parents seuls, particulièrement touchés par la pauvreté, le racisme et les sujets d’ordre féminins. SPAN peut aider a la formation de nouveaux groupes.
Renseignements pour familles monoparentales
Numéro d'aide 0800 018 5026 pour les familles monoparentales pour obtenir la liste des organisations pour parents seuls dans votre quartier.
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